50e anniversaire de l’arrivée des policières à la GRC : caporale Sukhi Dhesi
District du Lower Mainland, Équipe intégrée d'enquête sur les homicides
Fri Mar 07 10:00:00 HNP 2025
Travailler à la GRC, ce n’est pas nouveau pour la caporale Sukhi Dhesi, qui est policière en Colombie-Britannique depuis plus de 32 ans. Depuis qu’elle a commencé sa carrière au Service de police de Victoria, la caporale Dhesi a travaillé dans de nombreux domaines policiers avant d’être transférée au Service de police de West Vancouver. Elle y a travaillé en étroite collaboration avec la GRC à titre de partenaire policière et dans le cadre de détachements au sein de groupes intégrés.
Au cours de sa carrière d’agente de police municipale, la caporale Dhesi a travaillé dans des groupes de patrouille à vélo, des groupes antidrogue, des groupes de lutte contre les crimes majeurs et des groupes du renseignement, et a collaboré avec la GRC lors des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver. Elle a aussi travaillé avec l’Unité mixte d’enquête sur le crime organisé à deux reprises et avec l’Équipe intégrée d’enquête sur les homicides (EIEH), qui sont composées d’agents de la GRC et d’agents municipaux.
Après avoir pris sa retraite de sa carrière d’agente municipale, la caporale Dhesi s’est jointe à la GRC en janvier 2023 et est devenue membre de l’EIEH grâce au Programme de recrutement de policiers d’expérience. Elle travaille actuellement au sein du Groupe du soutien aux enquêtes, et à titre d’agente des relations avec les médias.
« Dans mon travail au sein de l’EIEH, je dois puiser dans toutes les expériences de ma carrière, explique la caporale Dhesi. Nous menons des enquêtes complexes et dynamiques qui nous demandent d’apprendre constamment, et le fait d’avoir intégré ce groupe dans la deuxième moitié de ma carrière m’a été extrêmement bénéfique. Je suis une meilleure enquêtrice grâce au travail que j’ai mené dans d’autres postes, groupes et services de police. Je suis fière de mettre mon expérience à profit au sein de l’EIEH. »
« J’ai toujours voulu être enquêtrice sur les homicides. C’est le travail le plus difficile que j’aie jamais fait, car parler et travailler avec des familles qui ont perdu un proche est une tâche très complexe. Notre travail consiste à enquêter sur les circonstances du décès et ainsi essayer de répondre à certaines des questions de la famille. Lorsque nous arrivons à comprendre le pourquoi
au cours d’une enquête et à donner des explications aux proches et à la famille de la victime, nous pouvons aider ces derniers à guérir et à tourner la page. »
Bien que tous les dossiers de l’EIEH sont complexes, les enquêtes les plus difficiles pour la caporale Dhesi ont été celles portant sur les homicides de deux membres en service, survenus dans un court laps de temps. Chaque fois que l’EIEH est déployée, c’est parce qu’il y a eu une tragédie, ce qui touche les enquêteurs. Lorsqu’un collègue policier est victime d’un homicide et a fait le sacrifice ultime dans l’exercice de ses fonctions, le poids de l’enquête se fait sentir dans l’ensemble de l’organisation et des organismes d’application de la loi. Dans toutes les enquêtes, peu importe les circonstances, la priorité de l’EIEH est de s’en tenir aux preuves et d’obtenir justice pour les personnes qui sont mortes injustement.
La caporale Dhesi était la douzième femme à devenir agente du Service de police de Victoria. Tout au long de sa carrière, elle a pu constater par elle-même la mesure dans laquelle le milieu policier a changé pour les femmes, en particulier les femmes de couleur. Dans le cadre de son travail au Service de police de Victoria, elle a participé à la création du premier Groupe de la diversité de l’organisme. Celui-ci a favorisé la formation sur la diversité au sein de l’organisation et dans la collectivité en facilitant l’établissement de liens entre les groupes communautaires et les policiers et en sensibilisant ces derniers.
« Au fil des ans, le milieu policier a beaucoup changé de manière générale, et a changé pour les femmes. Je me suis heurtée, comme d’autres, à des obstacles et à des moments difficiles. Les choses n’ont pas toujours été ce qu’elles sont aujourd’hui, et je me réjouis du chemin que nous avons parcouru. À une époque de ma carrière, les femmes devaient faire face à de nombreux défis, qu’il s’agisse de la sélection des cours, des promotions, de l’entrée à la GRC ou même de la possibilité d’intégrer des groupes spécialisés. C’est un privilège de pouvoir voir des femmes occuper des postes dans des groupes spécialisés, à des échelons supérieurs et dans des équipes de gestion au sein de l’organisation. Nous pouvons être très fières du chemin parcouru en 50 ans et être reconnaissantes envers celles qui nous ont précédées et qui ont ouvert la voie aux femmes à la GRC. »
« Aux femmes qui envisagent de faire carrière dans le domaine de l’application de la loi ou à la GRC, je donnerais le conseil suivant : ne soyez pas trop dures avec vous-même, il y a beaucoup à apprendre. Le métier de policier ou policière évolue, tout comme la loi, et il est important de comprendre et d’être consciente que cette profession vient avec son lot de défis, peu importe qui l’on est. À la GRC, il y a plein de façons de progresser, une grande diversité de métiers et de quoi satisfaire quiconque intéressé par cette carrière. En tant que membres chevronnés, nous devons veiller à ce que tous les membres de nos équipes réussissent. Je suis une adepte fervente du mentorat et j’encourage toutes les personnes souhaitant se joindre à la GRC à saisir les occasions qui s’offrent à elles. »
En plus de son travail d’enquêtrice au sein de l’EIEH, la caporale Dhesi se passionne pour le mentorat, l’enseignement et l’apprentissage continu. Elle est en effet retournée aux études et a obtenu une maîtrise en criminologie. Qu’il s’agisse de participer à des opérations de première ligne, de mener des entrevues dans le cadre d’une enquête sur un homicide ou de travailler avec les familles de victimes, les agentes fortes, intelligentes et bienveillantes comme la caporale Dhesi ont une incidence positive sur nos collectivités.
Lorsqu’elle encadre des femmes qui aspirent à devenir policières ou des membres subalternes de la GRC, elle insiste toujours sur l’importance de prendre soin de sa santé physique et mentale et de concilier travail et vie personnelle.
« En tant qu’organisation, la GRC offre un certain nombre d’excellentes mesures de soutien pour la santé mentale et physique de ses membres. Notre travail est exigeant et nous pèse. Il est donc essentiel pour nous d’adopter des habitudes saines, de profiter de la vie en dehors du travail et d’entretenir un équilibre pour pouvoir devenir de meilleurs policiers et de meilleures personnes. »
Pour la caporale Dhesi, qui a exercé diverses fonctions à la GRC tout au long de sa carrière et qui s’est jointe à l’organisation en tant que policière d’expérience, être gendarme, c’est avant tout travailler en équipe, d’un océan à l’autre. Être membre de la GRC, qui est le service de police national du Canada, ça signifie faire partie d’un corps policier reconnu à l’échelle internationale, et le port de la tunique rouge fait naître un sentiment de fierté.
« C’est un honneur de voir où nous, les femmes, en sommes maintenant au sein de cette organisation. Que des femmes issues de milieux très différents occupent des postes de divers grades est une chose incroyable. Nous avons fait beaucoup de chemin pour que notre environnement de travail soit aussi bon, mais il y a encore à faire. Je suis fière d’être gendarme et je recommanderais cette carrière à toute femme intéressée. »
Diffusé par :
Serg. Freda FongAgente des relations avec les médias
Équipe intégrée des enquêtes sur les homicides (EIEH)
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